Réflexions sur l'avenir politique
Un 21 janvier 1793, dites-vous ?
Quand je vous lis, encore une fois, j'ai
l'impression que tout ce que vous énumérez milite en faveur du retour du roi.
La restauration de la monarchie aboutirait évidemment à une dépersonnalisation
du pouvoir. Ravalé au rang de Premier ministre, Macron passerait moins de temps
à parader à la télévision, aux Bernardins, ou au Parlement européen, pendant
que le roi, avec l'impavide majesté qui le caractérise normalement, remplirait
son office avec davantage d'efficacité. Les discours soignés de Sylvain Fort ne
perdraient rien à être prononcés par une bouche royale. Macron se complairait
moins en paroles incantatoires et m'est avis qu'il serait remplacé par un
besogneux, un faiseux moins verbeux, car le rôle hybride qu'il occupe
actuellement serait devenu superflu.
Ma verve monarchiste s'est épuisée pour
l'instant. Je reviendrai vers vous une autre fois.