dimanche 17 décembre 2017

« ne nous induis(ez) pas en tentation », la suite

Commentaire adressé à un commentateur qui propose, avec l'abbé Carmignac, « ne nous laisse pas consentir à la tentation » :

J'aime assez cette traduction. Mais comme le remarquent justement certains (l'initiative des catholiques francophones a été remarquée dans d'autres sphères linguistiques), triturer la traduction d'une prière qui nous lie avec la trame des fidèles du passé n'est pas un bon signe.
Encore une fois, les versions en de nombreuses langues européennes disent plus ou moins « ne nous induis(ez) pas en tentation » et personne ne trouve rien à redire. Jusqu'à cette drôle d'initiative des francophones. Cela signifie sûrement quelque chose.
Si le verbe « induire » ne convient pas parce qu'il ne serait pas d'un usage assez courant, que penser des formules archaïques de la version anglaise par exemple ?

Pourquoi cette rereformulation ?
C'est à en perdre son latin.


2 commentaires:

  1. Est-il préférable, au demeurant, de tutoyer ou de vouvoyer son Dieu ?

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    1. C'est laissé à l'appréciation du requérant, pardon, de l'orant.

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