Commentaire posté le 19 mai dernier au-dessous d'un article de M. Tandonnet intitulé
La tragique absurdité du régime politique français
Seule une monarchie parlementaire permettrait de canaliser cet « instinct primitif » dont vous parlez. Si le monarque n’est pas un chef de meute, un chef de clan, et s’inscrit dans une succession héréditaire, il devient le dépositaire de l’autorité. Le culte qui lui est rendu n’est pas un culte à sa personne, il honore sa fonction et, à travers elle, le pays lui-même. Au lieu de déchaîner les passions malsaines en entretenant l’illusion qu’il est l’homme providentiel, le sauveur, le monarque héréditaire peut se concentrer sur sa mission essentielle qui est de servir, car il doit lui-même sa position à un hasard providentiel.
La tragique absurdité du régime politique français
Seule une monarchie parlementaire permettrait de canaliser cet « instinct primitif » dont vous parlez. Si le monarque n’est pas un chef de meute, un chef de clan, et s’inscrit dans une succession héréditaire, il devient le dépositaire de l’autorité. Le culte qui lui est rendu n’est pas un culte à sa personne, il honore sa fonction et, à travers elle, le pays lui-même. Au lieu de déchaîner les passions malsaines en entretenant l’illusion qu’il est l’homme providentiel, le sauveur, le monarque héréditaire peut se concentrer sur sa mission essentielle qui est de servir, car il doit lui-même sa position à un hasard providentiel.
La monarchie parlementaire constitue donc un
progrès par rapport au régime hyperprésidentiel que vous décrivez.
Commentaire posté aujourd'hui sous un article de M. Tandonnet intitulé
Une affaire d’homme ou de système?
Au risque de me répéter, le système le mieux à même d’encadrer et de canaliser cet instinct d’adulation, c’est la monarchie héréditaire. La personne du roi n’est pas un deus ex machina surgi d’une élection, il s’inscrit dans une lignée qui le dépasse et le transcende. Son amour pour le pays n’est pas douteux ni frelaté, car il a été élevé dans l’idée qu’il l’incarnerait, qu’il l’incarnait déjà. De plus, étant lié génétiquement à l’histoire et à la formation du pays, les hommages qui lui sont rendus sont des hommages rendus à la nation, qui dépassent sa petite personne.
Une affaire d’homme ou de système?
Au risque de me répéter, le système le mieux à même d’encadrer et de canaliser cet instinct d’adulation, c’est la monarchie héréditaire. La personne du roi n’est pas un deus ex machina surgi d’une élection, il s’inscrit dans une lignée qui le dépasse et le transcende. Son amour pour le pays n’est pas douteux ni frelaté, car il a été élevé dans l’idée qu’il l’incarnerait, qu’il l’incarnait déjà. De plus, étant lié génétiquement à l’histoire et à la formation du pays, les hommages qui lui sont rendus sont des hommages rendus à la nation, qui dépassent sa petite personne.
Encore une fois, la monarchie héréditaire est l’antidote à ce régime hyperprésidentiel dégénéré.
Je ne peux que souscrire aux propos que vous reportez. Etant moi-même royaliste depuis l'âge de mes 17 ans (ça fait un bail, déjà).
RépondreSupprimerLa monarchie n'est pas la panacée à tous nos maux, mais elle a le mérite d'avoir fait ses preuves pendant des lustres.
Un président est tributaire de ses électeurs, alors que le roi ne doit sa couronne qu'à l'hérédité.
J'arrête là, car lorsque je me lance à parler de royauté,je ne peux plus m'arrêter (pardonnez la redondance).