jeudi 24 novembre 2016

Fillon et l'avortement 2

Dans le précédent article j'ai évoqué la position courageuse de Fillon qui philosophiquement ne peut pas approuver l'avortement mais qui n'a nullement l'intention de le remettre en question ou d'en restreindre l'accès. Est-ce que selon lui la philosophie n'a rien à voir avec la vie de la cité ? Ce n'est pas l'avis de Platon qui plaçait le philosophe-roi au sommet de la hiérarchie sociale, en gouverneur de la cité.

Un droit, pour être légitime, ne doit-il pas avoir une assise philosophique solide ? Si un droit n'est pas fondamental, c'est qu'on peut revenir dessus ?


Règle : voter avec la masse ne donne pas davantage de poids à votre vote. Au contraire, son poids relatif augmente si vous votez pour un petit candidat. Je ne peux pas m'empêcher de remarquer que si les catholiques avaient été plus nombreux à voter pour Jean-Frédéric Poisson, cela aurait donné plus de valeur à son ralliement, lui aurait permis de négocier plus avantageusement sur un certain nombre de points.

2 commentaires:

  1. Il y a pourtant eu une auteure française - je tais volontairement son nom car je ne voudrais pas faire une publicité à sa prose - pour écrire que le droit à l'avortement était une manière de réparer l'injustice faite aux femmes d'être les seules à devoir enfanter!

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  2. "La preuve du pire, c'est la foule" écrit Sénèque dans la Vie heureuse. Je ne puis que souscrire à cela -et à votre billet.

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