Le Pen n’aura été au fond qu’un tribun de kermesse talentueux. Mais dans le désert de l’éloquence qu’est devenu le paysage politique français, il faisait figure de ténor. Le Pen aura été un sympathique pétomane, dont les éructations nauséabondes satisfaisaient peut-être chez lui le goût de choquer le bourgeois (il n’est pas loin, l’étudiant potache, ou le fils du peuple amusé de son ascension sociale).
Il dégage malgré tout une certaine bonhommie, une bonne humeur positive qui lui a permis de traverser allègrement les vicissitudes de la politique et de la vie. La haine consume la santé. Le naturel jovial et bon vivant de Jean-Marie Le Pen le maintinrent en forme longtemps.
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