Après la messe en hommage à Jean-Marie Le Pen à Notre-Dame
du Val-de-Grâce, Marion Maréchal a prononcé un discours tonitruant qui jurait
un peu dans cette enceinte sacrée. Il tenait plus de la harangue de meeting
survolté que du mot de la petite-fille endeuillée.
Une parole en particulier m'a fait tiquer :
« Alors, bien sûr (...) tu n'étais pas un saint. »
Comment ça, bien sûr ? Nous sommes tous appelés à la
sainteté, dit l'Église. Un saint est une personne qui jouit du bonheur céleste.
Quand on a dit de quelqu'un qu'il n'était pas un saint, on
n'a rien dit de bien sur son compte. Être un saint ne signifie pas être un
ange, un pur esprit, et ne jamais commettre de faute.
Plus haut, elle dit qu'il a fait ce qu'il a pu. Ceci rachète peut-être cela. Un saint, c'est un peu quelqu'un qui a fait de son mieux avec le secours de la grâce divine.
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